Attendance: 40,000
Referee: Dieter Pauly
Referee: Dieter Pauly
Pied de nez ou langue tirée, les fans malins de Malines ont joué un drôle de tour à leur homologues néerlandais, en leur chipant la Coupe des Coupes !
Traditionnellement, le mois de mai est celui de la distribution des grands prix européens. Premier d'entre eux à être mis en jeu, celui concernant la Coupe des Vainqueurs de Coupes, et ce, dans le stade de la Meinau à Strasbourg. Il y a longtemps que dans cette enceinte alsacienne, l'ambiance n'avait été aussi chaude. La confrontation fraternelle entre les Néerlandais d'Amsterdam et la Flamands de Mechelen étant sans doute un facteur déterminant.
Car si, d'un côté, les supporters belges avaient investi pacifiquement la ville, puis les tribunes, les hordes bataves avaient quant à elles sorti le grand jeu en ingurgitant pendant vingt-quatre heures force chopes de bière qui les avaient rendu passablement agressifs. La peur du gendarme étant un remède préventif qui n'a pas son pareil en la matière, les fouilles systématiques réalisées aux accès du stade, l'encadrement dans les travées, ont permis le déroulement sans heurts de cette finale. Le syndrome du Heysel n'est pas encore effacé. Si cette finale n'a pas été d'un niveau exceptionnel, ce n'est une surprise pour personne. Les deux équipes, au cours des semaines précédant ce choc, avaient démontré des signes de faiblesse.
Car si, d'un côté, les supporters belges avaient investi pacifiquement la ville, puis les tribunes, les hordes bataves avaient quant à elles sorti le grand jeu en ingurgitant pendant vingt-quatre heures force chopes de bière qui les avaient rendu passablement agressifs. La peur du gendarme étant un remède préventif qui n'a pas son pareil en la matière, les fouilles systématiques réalisées aux accès du stade, l'encadrement dans les travées, ont permis le déroulement sans heurts de cette finale. Le syndrome du Heysel n'est pas encore effacé. Si cette finale n'a pas été d'un niveau exceptionnel, ce n'est une surprise pour personne. Les deux équipes, au cours des semaines précédant ce choc, avaient démontré des signes de faiblesse.
Ajax, le tenant de cette Coupe des Coupes, s'étant démobilisé en championnat en acceptant la suprématie d'Eindhoven, avait essuyé un revers cinglant en Coupe de Hollande face à une modeste équipe de deuxième division et, signe extrême, avait concédé une défaite en Coupe d'Europe à domicile contre l'Olympique de Marseille. En face, on n'était guère mieux loti. Malines avait laissé filer la deuxième place du championnat belge au profit d'Anvers dans les dernières journées, pendant que les joueurs accusaient les blessures à l'image de l'espoir Pascal de Wilde, présent sur la pelouse de la Meinau grâce à une infiltration sur des adducteurs douloureux. Enfin, vous savez mieux que quiconque que le jeu adverse, son schéma, ses points forts ou faibles sont passés à la loupe par les entraîneurs pour étouffer toutes les velléités offensives. Or, les images du football hollandais inondent la Belgique et réciproquement. Aucune des deux équipes ne pouvait espérer faire jouer un quelconque secret caché pour surprendre l'adversaire. Il y avait donc peu de chance pour que l'on assiste à une démonstration académique. Le premier quart d'heure de jeu s'était déroulé conformément, hélas, aux prévisions. Jusqu'à cette action capitale où l'attaquant belge Mark Emmers, qui filait seul vers le but de Menzo, était stoppé sans ménagement par une intervention de Danny Blind. Le tacle du défenseur hollandais ne trouvant, et c'est tant mieux, aucune grâce aux yeux de l'arbitre allemand M. Pauly, l'Ajax se retrou; vait en infériorité numérique. Malgré cet avantage, Malines ne variait pas son jeu d'un seul coup de pied. Pas de jeu court, encore moins de redoublement de passe, et toujours de longs dégagements des défenseurs belges pour repousser le plus loin possible le réseau défensif hollandais.
Simple constatation, mais vous vous souvenez qu'à Marseille, les attaquants olympiens s'étaient faits prendre systématiquement au piège du hors-jeu. Ce ne fut pas du tout le cas lors de cette finale. Malgré une légère domination belge, les occasions de but étaient bien rares, et ce n'est qu'à l'heure de jeu, sur un court débordement d'Eli Ohana, un centre tendu et un jaillissement au premier poteau de Den Boer (un Hollandais faux frère) qu'enfin le tableau d'affichage prenait des couleurs. Ce fut alors un baroud d'honneur de dix Hollandais qui auraient parfaitement pu faire leur retard sur une reprise de volée de Bos-man déviée au ras de la transversale par le gardien de Malines, Michel Preud'homme.
Mais le temps qui passait jouait en faveur du plus grand nombre. Exceptée l'alerte précédente, Malines tenait son succès. Un coup de maître pour cette équipe dont c'était la première apparition en Coupe d'Europe. Malines rejoignait ainsi dans le palmarès européen le leader belge des dernières années, le Royal Sporting Club d'Anderlecht. Sans toutefois posséder les individualités du club de la capitale, Aad de Mos, l'entraîneur néerlandais (encore un faux frère) de Malines a bâti une équipe de combat, impressionnante de santé physique, mais peu spectaculaire. Or le président Cordier qui a pris en mains n'a cessé de répéter que le football professionnel est un spectacle. Espérons qu'il s'agit là du deuxième volet de son travail. A Malines on a les résultats, cette Coupe d'Europe en est la plus belle preuve, on attend désormais l'art et la manière. C'est pour cette raison que Malines attend d'ores et déjà des renforts. On parle notamment de la venue de l'avant centre de l'Ajax, John Bosman. Cela ferait, avec Hopfkens, Rutges, Den Boer et Koeman, un cinquième Hollandais dans l'équipe. Preuve que le F.C. Malines considère le football batave comme un modèle. Mais, une fois n'est pas coutume, à Strasbourg, l'élève a dépassé le maître.
Mais le temps qui passait jouait en faveur du plus grand nombre. Exceptée l'alerte précédente, Malines tenait son succès. Un coup de maître pour cette équipe dont c'était la première apparition en Coupe d'Europe. Malines rejoignait ainsi dans le palmarès européen le leader belge des dernières années, le Royal Sporting Club d'Anderlecht. Sans toutefois posséder les individualités du club de la capitale, Aad de Mos, l'entraîneur néerlandais (encore un faux frère) de Malines a bâti une équipe de combat, impressionnante de santé physique, mais peu spectaculaire. Or le président Cordier qui a pris en mains n'a cessé de répéter que le football professionnel est un spectacle. Espérons qu'il s'agit là du deuxième volet de son travail. A Malines on a les résultats, cette Coupe d'Europe en est la plus belle preuve, on attend désormais l'art et la manière. C'est pour cette raison que Malines attend d'ores et déjà des renforts. On parle notamment de la venue de l'avant centre de l'Ajax, John Bosman. Cela ferait, avec Hopfkens, Rutges, Den Boer et Koeman, un cinquième Hollandais dans l'équipe. Preuve que le F.C. Malines considère le football batave comme un modèle. Mais, une fois n'est pas coutume, à Strasbourg, l'élève a dépassé le maître.
Goals :Den Boer (53e).
Avertissements : Sanders (62e), Den Boer (82') à Malines ; Wouters (89e) à l'Ajax.
Expulsion : Blind (16e) à l'Ajax.
Ajax: Menzo - Blind, Wouters, Larsson, Verlaat ( Meijer, 73e) — Scholten, Winter, Mûhren, Van't Schip (puis Bergkamp, 57e) — Bosman, Witschge. Coach. : Hulsthoff.
http://www.megaupload.com/?d=YIZFGABP
http://www.megaupload.com/?d=QM5Q2I1T
http://www.megaupload.com/?d=5LSTJNQD
http://www.megaupload.com/?d=I6CIPVSJ
http://www.megaupload.com/?d=6JFYJ7G5
Caps
No comments:
Post a Comment