07 December 1996
Madrid, Santiago Bernabéu
Referee : Brito Arceo
Goals : 1-0 Suker (24’), 2-0 Mijatovic (48’)Real : Illgner; Secretario, Alkorta, Hierro (García Calvo, min. 87), Roberto Carlos; Víctor, Seedorf, Redondo, Raúl; Mijatovic (Sanchís, min. 84), Suker (Amavisca, min. 65). (Coach: Fabio Capello)Barcelona : Vitor Baía; Luis Enrique, Blanc, Nadal, Popescu, Sergi; Figo (De la Peña, min. 82), Guardiola, Amor (Ferrer, min. 55); Giovanni (Pizzi, min. 65), Ronaldo. (Coach: Bobby Robson)
Pepe Guardiola, dépositaire du jeu des Blaugrana depuis trois ans, apprécie la présence de Laurent Blanc au sein de la charnière centrale. «C'est un très grand champion, toujours calme, même lorsque ça chauffe terriblement devant le but. C'est très agréable car j'ai horreur des défenseurs qui, à la première alerte, dégagent en touche. Le premier souci de Laurent n'est pas de détruire, mais de construire. Toujours bien placé, c'est un formidable relanceur, d'une précision diabolique qui, en plus, ne stresse pas facilement.» Pour ne pas se mettre de pression inutile sur les épaules, le Français parcourt très peu la presse. «Si vous vous mettez à lire les journaux, vous êtes à peu près sûr de perdre la tête. En revanche, j'apprécie les réflexions des supporters, toujours empreintes de bon sens. Par rapport à l'Italie, c'est, à ce niveau-là, le jour et la nuit. Le tifoso aime le football passionnément, mais le socio possède, en plus, une vraie culture. C'est un fin connaisseur: il différencie le footballeur de l'intermittent du spectacle, capable de faire trois gris-gris pour épater la galerie... Au Camp Nou, il n'y a pas d'esbroufe,» Malgré la présence du libero de l'équipe de France, le Barça, cette saison, a déjà encaissé trente buts en Championnat.
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