Stadio Olimpico, Rome
8 July 1990
Attendance: 73,603
Referee: Edgardo Codesal
8 July 1990
Attendance: 73,603
Referee: Edgardo Codesal
Quatre ans après Mexico, l'Argentine et la RFA se retrouvent en finale de la Coupe du monde. Le même ultime combat, deux fois consécutivement, cela ne s'était jamais produit dans l'histoire de la plus prestigieuse épreuve de football.
Dans la chaleur de la nuit romaine flotte un doux parfum de revanche. « Les choses ont bien changé depuis le Mexique, dit le "Kaiser". En 1986, l'Argentine était plus forte que nous. Aujourd'hui, les données sont inversées, nous sommes favoris.» Franz Becken-bauer, pour une dernière. Tout comme Carlos Bilardo. Les deux sélectionneurs ont prévu d'abandonner leur fonction, quoiqu'il advienne, au soir de ce dernier défi. Leur histoire se terminera dans la gloire ou la rancoeur. L'Histoire, elle, restera à tout jamais marquée de leur empreinte. Comme elle restera à tout jamais marquée par le souvenir de Diego Armando Maradona, qui a décidé de renoncer à la sélection, dès la fin de ce Mondiale. Diego Maradona. Adulé ou détesté. Ovationné ou hué. Qui reste la clé du succès de la «seleccion». Beckenbauer le sait. Mais il sait aussi que le capitaine argentin n'est plus le génie d'un passé récent : « Au Mexique, il était le "Numéro Un" incontestable. Désormais, il ne l'est plus, même s'il reste l'un des tous meilleurs joueurs du monde. Lothar Matthaùs, par exemple, n'a rien à lui envier.»

Matthaùs Maradona, Leurs chemins se rencontrent à nouveau. Ils se croisent comme pour mieux se séparer. Il n'y aura qu'un seul vainqueur. Lors de la finale du Stade Aztec, c'est Matthaùs qui avait eu la tâche de contrer Maradona. Cette fois, ce ne sera pas le cas. Beckenbauer : « Lothar a beaucoup progressé depuis. Aujourd'hui, ce n'est plus à lui de surveiller les autres, mais aux autres de le surveiller. Pour marquer Maradona, je dispose de trois éléments : Berthold, Kohler ou Buchwald. Je déciderai au dernier moment». Une certitude: le capitaine argentin, libre de ses mouvements, face à l'Italie en demi-finale, sera sous haute surveillance. De son coté, Bilardo doit composer avec la suspension de quatre de ses principaux éléments: Caniggia, Olarticoechea, Giusti et Batista (même si celui-ci, ces derniers temps, était quelque peu tombé en disgrâce). Il incorpore donc Lorenzo, Sensini, Dezotti et Troglio. Franz Beckenbauer reste tout de même méfiant: «Bilardo possède une extraordinaire facilité psychologique pour motiver ses joueurs. Avec lui, les remplaçants entrent en jeu avec une mentalité de champions». Tout est prêt pour une formidable bataille tactique, une de plus. La dernière. Dans un Stade Olympique entièrement acquis à sa cause, la RFA se lance à l'assaut de sa troisième finale consécutive. La sixième de son histoire. A qui va sourire cette finale, à qui doit elle sourire? A cette impressionnante Allemagne, promise au titre dès sa première prestation mondiale contre la Yougoslavie? Ou à cette triste Argentine, chanceuse et spéculatrice, que sa prestation face à l'Italie n'a pas réussi à réhabiliter?


Matthaùs Maradona, Leurs chemins se rencontrent à nouveau. Ils se croisent comme pour mieux se séparer. Il n'y aura qu'un seul vainqueur. Lors de la finale du Stade Aztec, c'est Matthaùs qui avait eu la tâche de contrer Maradona. Cette fois, ce ne sera pas le cas. Beckenbauer : « Lothar a beaucoup progressé depuis. Aujourd'hui, ce n'est plus à lui de surveiller les autres, mais aux autres de le surveiller. Pour marquer Maradona, je dispose de trois éléments : Berthold, Kohler ou Buchwald. Je déciderai au dernier moment». Une certitude: le capitaine argentin, libre de ses mouvements, face à l'Italie en demi-finale, sera sous haute surveillance. De son coté, Bilardo doit composer avec la suspension de quatre de ses principaux éléments: Caniggia, Olarticoechea, Giusti et Batista (même si celui-ci, ces derniers temps, était quelque peu tombé en disgrâce). Il incorpore donc Lorenzo, Sensini, Dezotti et Troglio. Franz Beckenbauer reste tout de même méfiant: «Bilardo possède une extraordinaire facilité psychologique pour motiver ses joueurs. Avec lui, les remplaçants entrent en jeu avec une mentalité de champions». Tout est prêt pour une formidable bataille tactique, une de plus. La dernière. Dans un Stade Olympique entièrement acquis à sa cause, la RFA se lance à l'assaut de sa troisième finale consécutive. La sixième de son histoire. A qui va sourire cette finale, à qui doit elle sourire? A cette impressionnante Allemagne, promise au titre dès sa première prestation mondiale contre la Yougoslavie? Ou à cette triste Argentine, chanceuse et spéculatrice, que sa prestation face à l'Italie n'a pas réussi à réhabiliter?
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